Les prestataires de services publics au cœur de l’action pour le climat


Les prestataires de services publics au cœur de l’action pour le climat
Alors que la COP 21 vient de débuter à Paris pour les deux prochaines semaines, le CEEP appelle à un accord ambitieux, contraignants et régulièrement révisé. La position a été détaillée dans la « Contribution du CEEP à l’action pour le climat pour une COP 21 ambitieuse et couronnée de succès ».
Elle souligne non seulement le souhaite des prestataires de services publics d’un accord pour le climat ambitieux, mais aussi leurs propres efforts permettant de rendre l’environnement économique et social plus durable.
Les prestataires de services publics soulignent que le sommet de Paris peut en effet être considéré comme la conférence « de la dernière chance » étant donnée la réalité du risque lié au climat et les signaux alarmants démontrant les difficultés à éviter un changement climatique majeur si aucun progrès substantiel n’est réalisé.
Les prestataires de services publics soutiennent une action pour le climat ambitieuse en faveur de laquelle ils s’impliquent à la fois à travers leur culture d’entreprise et leurs secteurs d’activités. De manière générale, leur approche se fonde sur une logique du durabilité, qui prend en compte les aspects environnementaux comme les dimensions économiques et sociales.
A cet égard, le CEEP souligne que les politiques de réduction des émissions doivent suivre une approche globale et être structurées autour de l’efficacité des ressources et la décarbonisation. Les secteurs des services publics tels que les transports, les télécommunications, l’énergie, la gestion des déchets et le traitement de l’eau, de même que la R&D, ont un fort potentiel de durabilité. Afin de l’exploiter pleinement, l’actuelle orientation européenne en faveur de la mise en place d’un Système communautaire d’échange de quotas d’émission (ETS) doit impérativement fournir un prix du carbone juste, et permettre aux investissements de participer à la décarbonisation de l’économie européenne.
Les politiques d’adaptation doivent être considérées comme complémentaires, puisqu’elles fournissent les mesures nécessaires à la résorption des effets négatifs du changement climatiques. Elles doivent inclure la protection des infrastructures afin d’accroître leur résistance. Les implications du changement climatique sur les seeurs tels que l’eau, l’énergie et les transports doivent être immédiatement pris en compte.
Enfin, les membres du CEEP soulignent que les politiques du changement climatique ne peuvent pas ignorer le défi des investissements. L’investissement dans les actions en faveur du climat et indispensable car il permettra de créer une croissance durable ainsi que des emplois. Afin d’en exploiter tout le potentiel, les investissements privés doivent être combinés à des investissements publics.