Publication des prévisions de la Commission pour 2015


Publication des prévisions de la Commission pour 2015
En dépit d’un contexte défavorables liés à des facteurs temporaires tels que la baisse des prix du pétrole et une valeur de l’euro relativement faible, la reprise économique s’est montrée résistante et large au sein des Etats membres en 2015. Cependant, elle demeure lente.
La demande intérieur se renforce dans la plupart des Etats membres de la Zone Euro, et l’activité économique devrait augmenter en 2016 et en 2017. L’investissement devrait également se renforcer, pousser par l’augmentation du revenu disponible des ménage, l’amélioration des marges des entreprises, des conditions financières favorables et des perspectives de demande plus réjouissantes. Le marché du travail poursuit son renforcement à un rythme lent et inégal parmi les Etats membres. Cependant, les pays durement touchés ayant mis en place des réformes du marché du travail devrait constater des conséquences positives sur la croissance de l’emploi.
De manière général, le chômage devrait continuer de baisser, avec cependant des disparités substantielles entre les Etats membres. Dans la Zone Euro, une baisse à 10,6% en 2016 et 10,3% en 2017 est prévue, alors que les prévisions au sein de l’UE28 baisseront de 9,5% cette année à 9,2% et 8,9%, respectivement en 2016 et 2017.
Les prévisions fournissent également une première évaluation de l’impact économique de l’arrivée d’un nombre élevé de demandeurs d’asile au sein de l’UE. Alors que sur le court terme, les dépenses publiques additionnelles accroissent le PIB, un nouvel impact positif sur la croissante est attendu sur le moyen terme grâce à l’augmentation de l’offre de travail, si les politiques adéquates permettent de favoriser l’accès au marché du travail.
Enfin, les risques liés aux perspectives économiques globales ont augmenté. Une plus faible croissance dans les marchés émergents, en particulier des ajustements en Chine, de même que les aspects attendus de la normalisation de la politique monétaire américaine sur les marchés émergents, pourraient avoir un impact plus négatif sur les activités économiques et d’investissement en Europe que ce qui est actuellement attendu.