Opinion sur le document de réflexion sur l’approfondissement de l’UEM


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Opinion sur le document de réflexion sur l’approfondissement de l’UEM
• Pour le CEEP, le document de réflexion sur l’avenir de l’UEM devrait permettre de commencer à considérer la zone Euro comme un tout et non pas comme la simple addition de composants individuels. Le CEEP considère toujours l’investissement public dans les infrastructures publiques et sociales comme les leviers principaux pour renforcer la croissance au bénéfice des citoyens et des entreprises en Europe.
• Le CEEP appelle à une implication pour forte des partenaires sociaux dans l’élaboration et la gestion des réformes, tout en s’assurant qu’un soutien suffisant est apporté aux activités de renforcement des capacités pour les partenaires sociaux engagés dans des programmes de réformes.
• La préparation d’un nouveau cadre financier pluriannuel de l’UE, un soutien plus fort aux réformes et des liens renforcés avec la zone euro sont clairement identifiés par le CEEP comme des priorités incontournables. Nous militons pour l’établissement d’un programme de soutien des réformes structurelles inclus dans le Cadre financier pluriannuel.
• Le CEEP considère que la fonction de stabilisation macroéconomique au niveau de la zone euro pourrait potentiellement compléter les stabilisateurs automatiques au niveau national sous certaines conditions. Cela pourrait prendre la forme de stabilisateurs automatiques et ne devrait pas viser à un réglage du cycle économique. La fonction de stabilisation ne serait alors pas un outil visant à piloter activement l’aspect fiscal de la zone euro, mais à réduire le besoin des pays de la zone euros de s’attaquer aux chocs qui leurs sont propres en utilisant des politiques discrétionnaires.
• Les membres du CEEP pourraient voir une valeur ajouté dans l’élaboration d’un trésor européen, en particulier afin d’assurer un niveau minimum d’investissements publics à travers l’Europe. Cependant, le CEEP exprime de gros doutes sur le fait que l’UE soit politiquement prête à s’engager si fortement dans le fédéralisme à l’horizon 2025. Cette feuille de route semble irréaliste dans l’état actuel de l’Union.
• Le CEEP est favorable à la nomination d’un Commissaire spécial à la gouvernance de l’UEM ou à un Ministre des finances européens qui serait chargé d’élaborer la politique macroéconomique de l’UE en lien avec les institutions européennes.